Panique à tous les étages !
Apprenant mon prochain départ pour le Mexique, mes amis m’avaient prévenu : n’y va pas !
Les mexicains sont des voleurs, des trafiquants de drogue, des violeurs, ils mangent leurs enfants et s’écrient sporadiquement “¡Viva la Revolución!”.
Et d’ajouter, prophétiques, que si je ne me faisais pas découper en rondelles par un des lieutenants d’El Chapo et apprêter en amuse-gueule par ce dernier, je me ramasserais un nombre incalculable de couteaux dans le dos (de quoi probablement ouvrir la plus grande coutellerie de Saltillo).
Déjà qu’il est fort imprudent de ma part de me rendre régulièrement en Belgique, peuplé à 99,9 % de terroristes assoifés de sang, selon Donald Trump, éminent spécialiste du plat pays et du Mexique.
J’aurais dû les écouter.
Bien entendu, ça n’a pas manqué : je me suis fait agressé par un mexicain.
Un PUTAIN DE MEXICAIN déguisé en panneau de signalisation, mais à n’en pas douter un ladrón des plus dangereux sous son accoutrement fallacieux, qui a profité d’un instant d’inattention de ma part pour m’entailler sauvagement le cuir chevelu.
J’ai abreuvé de mon sang la terre que Pancho Villa a foulé de ses pieds, j’ai vu une paramédicale un peu blême scrutant ma blessure, puis une ambulance arriver, tout en me demandant si je n’avais pas une moitié de ma cervelle (d’habitude casanière) en train d’essayer de se faire la malle. Une vague inquiétude sous mon stoïcisme de bon aloi.
Finalement beaucoup d’agitation pour une blessure superficielle, mais Alejandro, le gardien, a réagi promptement et avec professionnalisme.
C’est un fait : le Mexique est un pays dangereux et désormais je ne me sépare plus de mon chalumeau.
¡Pánico en todos los pisos!
Aprendiendo mi próxima salida para México, mis amigos me habían advertido: ¡no te vayas!
Los mexicanos son bandidos, traficantes de drogas, violadores, comen sus niños y exclaman esporadicamente “¡Viva la Revolución!”.
Y añadir, proféticos, que si yo no me hiciera cortar en rodajas par uno de los tenientes de El Chapo y condimentar en aperetivo por este último, yo me recogería un número incalculable de cuchillos en la espalda (probablemente con qué abrir la más grande cuchilleria de Saltillo).
Ya es muy imprudente de mi parte ir regularmente a Bélgica, poblado por 99,9 % de terroristas sedientos de sangre, según Donald Trump, éminente especialista del llano país y de México.
Yo habría tenido que escucharlos.
Por supuesto, no falló: fui atacado por un mexicano.
PINCHE MEXICANO disfrazado en señal, pero sin duda un ladrón de los más peligrosos bajo su falaz atavio, quien aprovechó un momento de descuido de mi parte para cortarme salvajemente el cuero cabelludo.
Anegué de mi sangre la tierra que Pancho Villa pisó con los pies, ví a una paramédica un poco pálida escudriñando mi herida, después una ambulancia llegar, mientras prenguntandome si no tenía una mitad de los sesos (normalmente hogareños) estar tratando largarse. Una vaga preocupación bajo mi estoicismo de buena ley.
Finalmente, mucha agitación para una herida superficial, pero Alejandro, el vigilante, reaccionó rápidamente y con profesionalidad.
Es un hecho : México es un país peligroso y de ahora en adelante no me separo más de mi soplete.
